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Mars 2000 à Dublin ,


Personne n'avait rien vu venir. Ce matin-là ressemblait à tous les autres. Préparer les enfants pour les emmener à l'école, sortir son chien, choisir sa tenue pour son premier jour de travail, hurler sur les gens qui n'avancent pas devant nous, être stressé par le travail et la journée qui se prépare. Activités normales pour un jour qui paraissait normal.
Mais rien ne se passa comme prévu.
Le ciel, pourtant d'un bleu éclatant, ce qui promettait d'habitude une belle journée, s'obscurcit, vira au noir, un noir intense. Les habitants, stupéfaits de ce changement si soudain, avaient tour à tour levé la tête. Ce qu'ils virent au loin, aucun d'entre eux ne l'oublia. Un grand tourbillon de fumée arrivait vers la ville. Vers eux.
La panique. Une immense panique qui envahie alors toutes les âmes. Pétrifia les corps. Déclencha les cris de terreur face à ce qu'on pouvait désormais nommer : l’ouragan.
Quand celui-ci fut passé, il régnait dans la ville un silence de mort. Si la plupart des bâtiments avaient survécus au choc, ce n’était pas le cas pour d’autres. Le silence céda peu à peu sa place aux lamentations, aux pleurs et aux appels des habitants survivants.
Dublin la ville « juste » n’était à présent qu’un lieu de désolation.
Les chaînes de télévision, furent très vite dépêchées sur les lieux de la catastrophe. Retransmettant les premières images qui allaient choquer le monde entier. Déjà, les journalistes commentaient, faisaient le bilan de cette tragédie :

« Un terrible Ouragan, d'une ampleur gigantesque a fait son passage sur la ville de Dublin. A cette heure-ci, nous déplorons déjà plus de trois cents morts et le nombre encore plus grand de blessés. Les secours, aidés de chiens, font leur maximum pour retrouver le plus de personnes vivantes sous les décombres.
Personne n’avait prévu cette catastrophe. C’est absolument incroyable… »

Et ils continuaient leurs discours, alors que plusieurs familles pleuraient des êtres chers perdus. Que plus les heures avançaient, plus le nombre de morts s’intensifiait. Les secours continuèrent de fouiller les décombres pendant une semaine, aidés par de nombreux habitants, pas seulement de Dublin, mais de toute l’Irlande. A la fin de cette semaine, le nombre de morts et de disparus s’élevait à plus de 1200 personnes.





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Juillet 2010 à Dublin ,

Les habitants avaient du continuer à vivre, faire comme si rien de tout cela ne c’était produit. Dans la ville, aucuns indices ne permettaient de deviner la terrible catastrophe qui s’était déroulée un certain jour de mars, il y a 10 ans. Mais demandez à un habitant, et vous le verrez pâlir, vous verrez ses yeux se remplir de larmes. Et d’angoisse.
Car la peur est toujours présente. Un an après, des scientifiques ce sont rendus compte que l’ouragan repasserait dans 10 ans. Soit cette année.

Que faudrait-il faire ? Evacuer la ville ? Alors qu’on ne sait pas quand l’ouragan pourrait frapper ? Impossible étant donné le nombre d’habitants. De plus, étant en période estival, les touristes arrivent par masse, envahissant la belle ville de Dublin. Mais malgré tous les gens continuent à vivre, n'est-ce pas ce que tout le monde est censé faire ? Il ne sert d'avoir peur, parce que nous mourons tous un jour ou l'autre, nous avons tous une épée au-dessus de la tête. Rien ne nous empêche de mourir demain. Autant vivre et profiter de la vie, plutôt que de vivre dans la peur, non ?
Alors, vivez mes amis, car nous ne savons pas de quoi demain est fait ...




Contexte entièrement rédigé par Lilie et Kebeo
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