My real identity is Invité Invité
| Sujet: julian-m ; Il sait qu'un jour il sera roi. Dim 18 Juil - 23:51 | |
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© adastra ash stymest • dix-neuf ans • célibataire (le "libertin" est sous entendu) • français • étudiant (quelqu'un a mis branleur quelque part, goujat va) • wonderview JULIAN-MAëL AUSTEN optimiste • arrogant • ouvert • beau-parleur • drôle • moqueur • je m'en foutiste © BEATNIK BEAST
| JE TE FILME, TU ME FILMES, NOUS NOUS FILMONS ET ÇA DÉRIVE.TEEN VOGUE : « Alors vous êtes du coin ou vous débarquez fraîchement ? Je ne vous ai jamais vu...» Pas de soucis coco, les lunettes, je te les achète quand tu veux. « Plutôt du genre Chanel ou sans sel ? » CHANEL ! Sérieux, que ferait-on sans Chanel et ses fringues hors de prix portées par toutes les petites pétasses arrogantes du monde ? Impossible de repérer des proies potentielles, sans Chanel. Je me sens incapable de vivre sans elle, le piment que dis-je ! Le sel dans mon existence. Parce-que sans sel, la vie ne vaut pas un caillou, et n'essayez pas de me faire croire que vous seriez tous capable d'avaler une vie nature. « Pourquoi dit on qu'une voiture a cinq portes ? » Je vous retourne la question. Du moment qu'elle en a une, ça me suffit amplement. Voire deux : une à l'arrière pour faciliter les entrées disons... groupées ? « Fashion ou Facho ? » Si je m'écoutais, je crierais à l'assassin de suite, sauf que ce serait hypocrite. J'ai sans doute un tas de défaut, mais l'hypocrisie n'en fait pas partie. Alors je vote fashion, parce-que si je n'en ai pas toujours l'air, il n'empêche que je suis un mordu de vêtements en tout genre. Je vis peut-être au-dessus de mes moyens, mais l'argent, c'est bien fait pour être dépensé. Même quand on ne l'a pas encore. « Raconte moi ton meilleur souvenir d'enfance. Je veux tout savoir de toi mon amour.» Que de familiarités ! Mon meilleur souvenir d'enfance donc... vous savez, cette période de ma vie est tellement ennuyeuse. J'ignore comme j'ai pu vivre si longtemps de cette façon, dans cette maison, avec tous ces gens. Mon meilleur souvenir, c'est quand j'me suis enfin rendu compte que je n'étais plus un enfant, je crois. Vous savez, ce jour où vous lâchez brusquement l'Action Man Mission Sibérie avec lequel vous vous appliquiez à massacrer le lapin nain de tante Jeannine ? Vous savez, oui. Et bien c'est à ce moment qu'enfin, un déclic se fait dans votre tête et que le monde vous paraît plus petit. Ouais. Comme ça, d'une seconde à l'autre, vous changez. Radicalement. Sans vraiment vous en rendre compte. Et bien voilà, ce jour là fut une révélation. J'étais seul dans ma chambre, âgé de dix ou peut-être onze ans, et soudain, je n'étais plus un enfant. Et c'est là que vous commencez à regrettez tout. Amèrement. Et chacun commence à prendre ses mesures, pour oublier que le bon temps est passé et qu'il va bien falloir se mettre à vivre. Vivre, ouais. Ce mot respire la liberté, vous ne trouvez pas ? « Maintenant qu'on est intime, tu peux me dire le truc dont t'as le plus honte...» Si on était aussi intime que tu le penses cocotte, on en serait plus à tes questions là. Mon p'tit secret, ma plus grande honte, c'est cette foutue timidité que j'ai trimballé toute mon adolescence. Fort heureusement, j'ai laissé tout ça en France, et croise les doigts pour que personne ne retrouve de photos de moi il y a quelques années. Les pulls tricotés main et par mamie,ça l'fait plus autant à 16 ans. « Patapouf et Passtaclope sont dans un bateau. Le bateau va plutôt couler ou plutôt brûler à cause d'un mégot ?» J'ai tendance à semer mes mégots un peu partout, j'imagine qu'à cause de ça, y a bien un bateau qui finira par cramer, ouais. « Je sais, mes questions sont tordus mais moi, tu vois, je suis in. Tu connais bien Teen Vogue ?» Pas plus que moi, doc. Et je le connais parfaitement ton truc, même si je me fiche pas mal de ce qu'il raconte. Je m'amuse juste comme un fou à surprendre les autres quand ils s'y attendent le moins.
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••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• « Pose ton nom dans une case, et fais en sorte qu'il ne bouge pas de là. Ta petite personne, tu la mets là, et surtout tu la tiens immobile le temps qu'on t'esquisse le caractère. Les yeux fixes, le dos droit, et surtout ne déraille pas en route. » Dit la société. Et j'ai répondu « Oui, madame. Bien, madame. Comme ça le menton ? ». Mes lunettes n'étaient jamais de travers, et nettoyées huit fois par jour. Ôte tes coudes de la table. Sois poli. Mange ta soupe, ça fait grandir. Une bonne note par jour t'ouvre les meilleures portes de l'avenir. Et je hochais la tête. « Oui, oui. J'ai rangé ma chambre. » N'oublie pas tes devoirs. Dis bonjour à la dame... Moi la société, je lui crache au visage, et la refait à ma manière.
« Moi, c'est Julian-Maël Austen. Comme l'écrivain anglais, oui. Rien à voir pourtant, à moins qu'un de ses descendants ne se soit égaré sur les côtes françaises. J'ai dix-neuf ans et exilés aux States depuis quelques temps déjà. Assez pour me creuser une bonne place et une certaine popularité. Pas de quoi grimper aux rideaux, mais je survivrais. Ma vie a mal commencé. A mon sens, en tous les cas. Mes parents eux, étaient ravis. En plein extase. Passaient des heures à se vanter de leur rejeton adoré devant leurs voisins. Je les regardais faire. J'ai toujours regardé. Dès qu'il fallait ouvrir la bouche, ou pire encore, lever les yeux, fallait m'oublier. J'étais de ces gosses terribles qui se font voler leur goûter à la récré, de ces gosses qu'on regarde de travers parce-qu'à force de ne pas moufter, on finit par se dire qu'ils doivent être un brin dérangé. Mes parents ne voyaient pas ça. Non, parce-qu'eux parlaient beaucoup, mais ne regardaient pas autant. Si pour les autres j'étais un retardé taré, pour eux, j'étais simplement réservé. Timide. Calme. Obéissant. Intelligent, voire surdoué. Faux. J'étais surtout mal dans ma peau, et doté d'une peur bleue des étrangers. Autrement dit, de tout le monde. » Il aspire. Expire. La fumée blanche s'envole, lentement, pas franchement vers le ciel, mais disons que si. Ce sera plus poétique. « Le pire, c'est que tous ces autres avaient raison. J'étais réellement dérangé. Comme eux. Comme tout le monde. Qui n'est pas fou de nos jours ? J'ai passé presque dix-huit ans de ma vie à observer ce qui m'entourait, et des choses pas jolies jolies, j'en ai vu des tas, croyez-moi. A douze ans, j'étais déjà convaincue de vivre dans un monde de dérangés, et que je ne valais pas mieux qu'eux. Vous allez me dire que c'est une vision bien pessimiste, mais non. Pas vraiment. Vous êtes si malheureux que ça ? Non. Moi non plus, maintenant. Je suis très heureux là, comme je suis, aussi timbré que le monde entier. Quelle différence ça fait, d'être sain d'esprit ou non ? On en vit pas moins persuadé d'avoir toujours raison. N'essayez pas de me faire croire le contraire va, et cessez de me faire ces yeux là, je vois bien que vous ne m'aimez pas. Et ce depuis le début. Croyez pas que tout le monde partage votre avis ! Je sais satisfaire les filles bien au-delà de leurs espérances, et les mecs, je les fais rire. Je n'ai peur de rien voyez-vous, encore moins du ridicule. Je n'ai honte de rien, et certainement pas de ce que je suis. » Il écrase son mégot dans le cendrier posé sur la table basse, devant lui, et se relève. L'homme le regarde sans rien dire, l'air pensif. Il a l'habitude de laisser les gens dans cet état, surtout son psy, qu'il tient à venir visiter toutes les semaines, sans ressentir aucun mal-être en particulier. Sans doute aimait-il trop le décontenancer, le contredire, le laisser pensif chaque fois qu'il sortait de la pièce. Julian laissa un chèque sur le bord de la table, et après un dernier sourire, une dernière courbette, partit retrouver son monde pathétique et sa caméra, qui n'oubliait jamais rien.
Ils s'étonnent encore d'être aux portes de leur perte, tandis que je ris de toute mes dents. Ils ne réalisent pas encore à quel point ils sont insipides, et insignifiants. Je les en félicite, et observe le monde de mon trône d'argent. Amusez-moi.
« Je comprends pas pourquoi tu continues à faire ça JM. » dit-elle, levant les yeux au ciel. Lui avait déjà allumé une autre cigarette, et regardait la jeune femme assise devant lui. Autour d'eux couraient, hurlaient et riaient d'insouciants étudiants, dont ils se fichaient éperdument l'avait elle, elle l'avait lui. « Tu sais que je déteste quand tu m'appelles JM. Julian, c'est très bien. » Elle soupire. « Là n'est pas la question. » « Bien sûr que si. » « Tu ne m'as pas répondu. » « A quelle question ? » « Pourquoi est-ce que tu fais ça, Julian. » Il porte sa cigarette à ses lèvres, sans la quitter des yeux. Belle ? Si on veut. Ce qui attire le regard chez elle, ce serait plutôt cette présence oppressante. Ce charisme hypnotique. Elle avait très vite attiré son regard, et tout aussi vite, elle était tombée amoureuse. Lui non. Et il le regrettait bien assez, alors que ses habitudes libertines ne le quittaient pas, et qu'il voyait ses yeux chaque jour un peu plus malheureux. Tragique. « Parce-que j'aime montrer aux gens qu'ils ne sont jamais aussi respectables et in qu'ils le pensent. Entre autres. On en a déjà parlé, même pour toi, je n'arrêterai pas. » « Je ne comprends pas. » « Tu l'as déjà dit. » « Julian ! » « Cocotte, ne m'ennuie pas avec ça d'accord, je ne tiens pas à ce qu'on s'engueule, je tiens trop à toi et je ne suis pas d'humeur. » « Pourquoi est-ce qu'il a fallu que tu ajoutes ça ? Que tu ramènes encore tout à toi ? » « Je suis comme ça. » Un soupir. Il la regarde, une expressions soudain plus douce sur le visage. Il passe un doigt sur sa joue, sans laisser s'enfuir un sourire. « Je te l'ai dit. Je ne changerai pas. Ni pour toi, ni pour personne. » Elle relève soudain les yeux, chasse son doigt d'une main rageuse, et se lève. Il la regarde s'éloigner. En voilà une qui jamais ne s'était laissé faire, ni amadouer.
Avant. Il y a fort longtemps. Je ne faisais qu'observer. Aujourd'hui je parle. Aujourd'hui je filme. Aujourd'hui je mange. Et n'oublie pas que je vois toujours tout. ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• BEHIND BLUE EYES : votre pseudo : Joo. âge : 19 ans. présence sur le jour : Ça va devenir compliqué. Tous les jours jusqu'à jeudi. Les week-end seulement par la suite. Je préciserai... comment vous avez débarqué chez nous ? Bazzart a son utilité. et sinon, ça vous plait ? Ben écoute, j'ai rarement des coups de coeur et là, il se trouve que c'en est un. J'avais besoin d'un forum simple, sans prise de tête, toi tu t'ramènes avec ton forum là, et alors quoi ? J'arrive, c'est tout. code du règlement : petits malins, va. un mot stupide à dire ? N'en aurais-je pas encore assez dit ? ON VOUS AIME DÉJÀ.
Dernière édition par Julian-Maël Austen le Lun 19 Juil - 15:26, édité 17 fois |
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My real identity is Invité Invité
| Sujet: Re: julian-m ; Il sait qu'un jour il sera roi. Lun 19 Juil - 15:27 | |
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My real identity is Shame A. McKurley SARCASM DONOR
Commérages : 308 Since : 05/06/2010
You're famous. Toi j'vais te faire manger ton magazine:
| Sujet: Re: julian-m ; Il sait qu'un jour il sera roi. Lun 19 Juil - 19:33 | |
| JE TE PRENDS EN PROTÉGÉ. Indo, un mètre soixante, et gosh, une bonne fiche. |
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